▶ Le corona et le pangolin

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Avec son air de ne pas y touch­er, il a tout du coupable par­fait. Mais le pan­golin, pas plus que la chauve-souris, n’est respon­s­able de la pandémie de Covid-19.

Par néces­sité, par tra­di­tion ou par avid­ité, les humains ont sans cesse réduit l’e­space qui les séparait des ani­maux sauvages. Or, dans la nature, des mil­lions de virus dor­ment en atten­dant de trou­ver un hôte qui leur per­me­t­tra de se répli­quer et d’évoluer. C’est notre appétit insa­tiable en viande, en ter­res et en ressources de tous ordres qui fait se mul­ti­pli­er les mal­adies zoono­tiques – celles qui fran­chissent la bar­rière des espèces. A l’in­star de Zika, Ebo­la, le SRAS ou le Sida, 60% de nos mal­adies infec­tieuses provi­en­nent du monde sauvage, rap­pelle Le coro­na et le pan­golin. Un doc­u­men­taire brut et édi­fi­ant qui racon­te ces maux que nous nous infli­geons, à nous-mêmes en même temps qu’à l’ensem­ble du vivant, des marchés d’an­i­maux sauvages aux entrailles de nos smart­phones.

Le coro­na et le pan­golin, Sabine Holz­er, 2021, disponible en replay sur le site d’Arte

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