Au premier jour de sa présidence, qui doit débuter le 20 janvier, Joe Biden devrait mettre fin à Keystone XL, ce gigantesque projet d’oléoduc entre le Canada et les Etats-Unis.
Pour marquer la rupture avec son futur prédécesseur, Joe Biden prévoit de prendre une série de mesures fortes dès son entrée en fonction. La première, révélée par Reuters, devrait être l’annulation du permis qui autorise la prolongation d’un immense pipeline à travers l’Amérique du Nord, accordé en 2017 par l’administration Trump au Canadien TC.

Ce nouveau tronçon de plus de 1 900 kilomètres de long devait relier l’Alberta – province de l’ouest du Canada – au golfe du Mexique, dans le sud-est des Etats-Unis. Dans les tuyaux : 830 000 barils par jour de pétrole issu de sables bitumineux, l’une des méthodes d’extraction les plus sales. Sur le tracé : des espaces naturels et des zones où résident de nombreux peuples autochtones, qui avaient multiplié les actions médiatiques et les recours en justice.
Si le Canada s’active pour tenter de sauver le projet (Reuters), l’annulation du permis par l’administration américaine constitue un enterrement de première classe. Une bonne nouvelle pour le climat, l’environnement et les droits humains.