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Internet : l’empreinte carbone de nos consommations sera désormais mentionnée sur la facture

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Clics et déclic. Depuis le 1er jan­vi­er, les opéra­teurs ont l’oblig­a­tion d’af­fich­er l’empreinte car­bone asso­ciée à notre nav­i­ga­tion sur inter­net. Un pre­mier pas pour sen­si­bilis­er à la pol­lu­tion numérique.

Le monde mer­veilleux des Inter­nets est fait de clics et de cloud, d’in­ter­faces virtuelles et d’in­tel­li­gences arti­fi­cielles. Pour­tant la pol­lu­tion numérique, elle, n’est pas du tout dématéri­al­isée, au con­traire. La moin­dre action sur Inter­net réclame son lot d’élec­tric­ité. Par exem­ple, envoy­er un sim­ple cour­riel néces­site autant d’én­ergie qu’une ampoule allumée pen­dant 25 min­utes. Et il s’en envoie 292 mil­liards par jour en moyenne dans le monde, selon l’A­gence de la tran­si­tion écologique (Ademe). Plus c’est lourd, plus ça con­somme : la palme revenant aux vidéos qui représen­tent 80% des don­nées du web. Aujourd’hui, le numérique émet 3,8% des gaz à effet de serre du monde, soit plus que le trans­port aérien civ­il. Et ce chiffre pour­rait dou­bler dès 2025, prévient l’Ademe.

Pour un bilan qua­si exhaus­tif sur la pol­lu­tion numérique, con­sul­tez l’in­fo­gra­phie réal­isée par Qu’est-ce qu’on fait ?

Certain·es inter­nautes pour­raient donc être surpris·es à la décou­verte de cette nou­velle ligne sur leur fac­ture où la con­som­ma­tion en octet sera égale­ment con­ver­tie en g de CO2. Pour lim­iter sa con­som­ma­tion de don­nées, il est recom­mandé d’éviter le stream­ing de vidéos en haute déf­i­ni­tion, qu’il est préférable de télécharg­er, ou de priv­ilégi­er la Wifi à la 4G. Mais ces mesures ne sauraient suf­fire, loin de là. Car, loin devant la con­som­ma­tion de don­nées, c’est la fab­ri­ca­tion et l’u­til­i­sa­tion des ter­minaux qui représente à elle seule 70% des émis­sions de gaz à effet de serre liées au numérique.