Invité de l’apéro du Club de Vert, mardi 11 juin, en compagnie de la comédienne Audrey Vernon, le comédien passionné de musique Thomas VDB a animé un blind test lors duquel il a fait deviner ses morceaux préférés sur l’écologie au public. Voici sa sélection.
«Sauvons la planète», Assassin, 1992
Assassin est un groupe de hip hop français indépendant fondé en 1985. Très engagé politiquement, il aborde autant les questions d’écologie que celles des bavures policières, de la peine de mort ou encore du trafic d’armes. Dans «Sauvons la planète» (1992), il est question de trou dans la couche d’ozone, d’essais nucléaires, de la pollution, de la destruction des forêts. «Cette chanson a 25 ans quand même !», s’exclame Thomas VDB.
«Passarim», Antoine Carlos Jobim, 1987
Passarim est la première chanson de l’album homonyme d’Antoine Carlos Jobim, sorti en 1987. «Antoine Carlos Jobim était un immense défenseur de la nature. La plupart de ses paroles parlent des oiseaux, de la forêt, de l’eau», résume Thomas VDB. Ce chanteur, musicien et compositeur brésilien est également considéré «le père de la Bossa Nova».
«Mercy Mercy Me (The Ecology)», Marvin Gaye, 1971
«Dans beaucoup de textes, Marvin Gaye parle d’écologie. On pense que cette chanson parle de danse sensuelle dans des boites de nuit, alors qu’elle parle de poissons, de raies et de brochets», s’amuse Thomas VDB. Mercy Mercy Me (the Ecology), titre de l’album What’s going on, s’est classé numéro 1 de plusieurs classements aux États-Unis en août 1971, dépassant le million d’exemplaires vendus.
«Never Turn Your Back On Mother Earth», Sparks, 1974
«Sparks était une immense duo de pop américain, pas du tout engagé sur l’écologie, mais qui a fait un morceau pour la défense de la planète il y a 50 ans !», applaudit le comédien. Sorti en 1974 comme premier single du quatrième album du groupe, Propaganda, ce morceau a fait l’objet de nombreuses reprises.
«Beds are burning», Midnight Oil, 1987
Beds are burning est une chanson de 1987 de l’album Diesel and Dust du groupe australien Midnight Oil. Elle figure au panthéon des «500 chansons qui ont façonné le Rock ‘n’ roll», aux côtés de Back in Black d’AC/DC, Hotel California du groupe Eagles ou Help! des Beatles. Pour Thomas VDB, «ce groupe australien était hyper engagé, ils représentent vraiment l’écologie des années 80». Ce morceau réclame la restitution aux aborigènes Pintupi de leurs terres natales, volées 200 ans plus tôt par les colons britanniques. De manière plus globale, il appelle à prendre conscience des activités humaines sur la planète.