Dans l'actu

Donald Trump licencie des centaines d’employés de la sureté nucléaire… avant de changer d’avis

  • Par

Atome et à travers. Le président des États-Unis a informé plus de 300 personnes de leur licenciement de l’administration nationale de sécurité nucléaire, avant de faire machine arrière quelques heures plus tard, dans l’incompréhension générale.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, flanqué de son conseiller à l’efficacité gouvernementale Elon Musk, Donald Trump multiplie les coupes budgétaires dans les instances d’État. Dernier coup d’éclat en date : l’annonce de la suppression de plus de 300 postes au sein de l’administration nationale de sécurité nucléaire (NNSA), jeudi dernier. Avant un subit rétropédalage quelques heures plus tard.

Le 14 février, à Washington D.C. (États-Unis). De gauche à droite : le secrétaire à l’énergie Chris Wright, le président Donald Trump, le secrétaire à l’intérieur Doug Burgum et le secrétaire aux transports Sean Duffy. © Saul Loeb/AFP

Les employé·es concerné·es ont d’abord reçu par mail un avis de licenciement, avant d’apprendre, dans un second courriel, que ces suppressions de postes étaient presque toutes annulées. Au final, 50 personnes (qui étaient en période d’essai) ont été renvoyées pour de bon.

Il a été demandé aux autres de revenir… lorsqu’il était possible de les contacter. Selon NBC News, l’agence a eu du mal à rappeler certain·es fonctionnaires, puisque leur adresse de messagerie électronique avait immédiatement été supprimée.

3 000 ogives nucléaires

Comme le rappelle le New York Times, la NNSA, qui compte environ 2 000 salarié·es, veille sur plus de 3 000 ogives nucléaires, développe des systèmes de propulsions pour sous-marins et fournit des connaissances scientifiques à l’armée. Des enjeux que le président n’avait pas mesurés, estime sur X le représentant démocrate du Colorado, Jason Crow, comme l’a repéré Le Parisien.

Cet épisode au sein de la NNSA s’inscrit dans une série de licenciements massifs dans l’ensemble des agences gouvernementales, orchestrée par l’administration Trump. La semaine dernière, des dizaines de milliers d’agent·es de l’État ont été informé·es sans préavis de la rupture de leur contrat. Il s’agissait le plus souvent d’employé·es en période d’essai, plus faciles à renvoyer, explique NBC News. Le média américain souligne également que ces coupes budgétaires, sous la forme de licenciements, sont imposées sans l’accord du Congrès (le Parlement des États-Unis). La légalité de ces attaques contre l’appareil d’État pose question.

Vous avez remarqué ?

Vous avez pu lire cet article en entier sans rencontrer aucun «mur». Et aucune publicité n’est venue gêner votre lecture.

Tous les articles, vidéos et newsletters de Vert sont en accès libre. Notre combat : permettre à tout le monde de s’informer gratuitement sur l’urgence écologique et de faire des choix éclairés, en ne laissant personne de côté.

Tout ceci est possible grâce aux 12 000 membres du Club de Vert, celles et ceux qui nous soutiennent au quotidien. Leurs dons mensuels nous permettent de faire notre travail de journalistes de manière indépendante, pour toutes et tous 💚​

Dans le chaos politique et écologique actuel, nous avons besoin d’élargir cette communauté pour continuer à grandir et informer toujours plus de monde sur les sujets les plus importants de notre époque.

👉 Si vous le pouvez, rejoignez le Club dès aujourd’hui et faisons la différence ensemble !