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Baby-boom aux Galápagos

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Cas posi­tifs. Dévas­ta­trice à bien des égards, la pandémie de Covid-19 apporte mal­gré tout quelques bonnes nou­velles pour la nature et la bio­di­ver­sité.

Dans l’archipel équa­to­rien des Galà­pa­gos, le recense­ment réal­isé par le Parc nation­al en sep­tem­bre fait état d’une hausse record de sa pop­u­la­tion de cor­morans aptères, une espèce endémique, d’après des don­nées his­toriques remon­tant à 1977. La pop­u­la­tion de man­chots des Galá­pa­gos est égale­ment au plus haut depuis 2006, racon­te Le Monde.

Le Parc nation­al des Gala­pa­gos estime que l’absence de per­tur­ba­tions dans les zones de nid­i­fi­ca­tion pen­dant la crise san­i­taire a été un fac­teur posi­tif. Le phénomène cli­ma­tique de La Niña (à ne pas con­fon­dre avec El Niño), qui se traduit par une diminu­tion de la tem­péra­ture de l’eau en sur­face et par davan­tage de nour­ri­t­ure pour ces oiseaux, a ensuite par­ticipé à leur bonne san­té.

Le man­chot des Galá­pa­gos est une des plus petites espèces de man­chots au monde. Il mesure jusqu’à 35 cm  © Flickr / Peter Swaine

D’autres espèces pour­raient aus­si con­naître un baby-boom lié à la forte baisse des déplace­ments humains. En Floride, les sci­en­tifiques ont con­staté un meilleur taux de réus­site des nid­i­fi­ca­tions chez les tortues marines. Les plages de la pénin­sule améri­caine accueil­lent 90 % des nids de tortues marines aux États-Unis. Toute­fois, de nom­breux fac­teurs peu­vent encore affecter leur natal­ité comme le bra­con­nage ou la noy­ade des œufs au cours d’un des nom­breux oura­gans enreg­istrés en 2020. Plus d’in­for­ma­tions dans Nation­al Geo­graph­ic.