Du poison, dans du poison, dans du poison… Neuf associations ont lancé une action en justice contre l’Etat et une pétition pour retirer du marché des pesticides contenant des toxiques cachés.
Arsenic, métaux lourd… Publiée fin octobre, une étude avait révélé que 14 pesticides commercialisés en Europe contenaient des substances toxiques non-déclarées. Ces produits sont proposés par leurs fabricants comme des alternatives au glyphosate, substance herbicide controversée dont les usages seront bientôt restreints en France (AFP).
Scandalisées par ces révélations, neuf associations écologistes, dont Générations futures ou Nature et progrès, ont porté plainte en décembre contre l’Etat pour « carence fautive ». Celui-ci est accusé de n’évaluer que le principe actif du produit — et non la totalité de ses ingrédients – avant d’autoriser sa commercialisation. Une deuxième plainte a été déposée contre X pour fraude à l’étiquetage, mise en danger de la vie d’autrui et atteinte à l’environnement.
En parallèle, les associations ont lancé une campagne en ligne baptisée Secrets toxiques, assortie d’une pétition déjà signée par plus de 10 000 personnes, visant à obtenir le retrait des produits incriminés et « la condamnation des responsables ». Affaire à suivre.