Meta gueule. Mardi 7 janvier, le patron du groupe Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp) Mark Zuckerberg a surpris son monde en annonçant une série de mesures pour «restaurer la liberté d’expression» contre la «censure» sur ses réseaux.
Dans une vidéo (ci-dessous), il a expliqué vouloir remplacer ses équipes dédiées à la vérification des informations par des notes des utilisateur·rices, à l’instar de ce qu’Elon Musk a mis en place sur X. «Orientées politiquement», ses équipes américaines de fact-checking déménageront de Californie, État progressiste, au très conservateur Texas. Pour l’heure, l’Europe devrait être épargnée par ce changement.
Zuckerberg a aussi promis le grand retour des contenus politiques, mis en retrait sur ses réseaux depuis plusieurs années. Plus inquiétant encore, sa volonté de travailler avec Donald Trump (dont il financera en partie la cérémonie d’investiture) «pour [s]’opposer aux gouvernements à travers le monde qui s’en prennent aux entreprises américaines» pour les censurer.
Il a ciblé l’Europe, la Chine et même l’Amérique latine, où des «tribunaux secrets» ordonneraient aux entreprises de retirer des contenus. Après Elon Musk (X, Tesla, SpaceX, etc.), Jeff Bezos (Amazon, Washington Post) et Sam Altman (Open AI), Mark Zuckerberg est le dernier géant de la tech à afficher son soutien à Donald Trump, auquel il s’était pourtant opposé pendant son premier mandat.