Les pays du G7 promettent d’arrêter les subventions aux centrales à charbon

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Volt face. Les min­istres de l’en­vi­ron­nement alle­mand, cana­di­en, améri­cain, français, ital­ien, japon­ais et bri­tan­nique ont promis la fin, dès cette année, des aides publiques au char­bon.

Offi­cial­isée à trois semaines du som­met du G7 en Angleterre et à six mois de la con­férence sur le cli­mat (COP26) à Glas­gow, la promesse des sept pays vise à inciter d’autres nations à s’en­gager. Dans leur com­mu­niqué com­mun, ils s’en pren­nent tout d’abord au char­bon, « prin­ci­pale cause de la hausse des tem­péra­tures », mais con­cè­dent que la lutte con­tre le réchauf­fe­ment cli­ma­tique exig­era d’autres « actes sig­ni­fi­cat­ifs de la part de tous les pays et en par­ti­c­uli­er des grandes économies émet­tri­ces ». Ils se sont égale­ment mis d’ac­cord pour « accélér­er de manière sig­ni­fica­tive » leurs efforts pour se défaire des hydro­car­bu­res dans les trans­ports au cours de la décen­nie à venir et promet­tent d’a­gir en « cham­pi­ons » de la diver­sité.

La mine de char­bon à ciel ouvert de Wel­zow en Alle­magne © Mom­pl / Flickr

Selon la branche bri­tan­nique de Green­peace, ces engage­ments met­tent la pres­sion sur d’autres pays émet­teurs, en par­ti­c­uli­er la Chine qui se retrou­ve « isolée sur la scène inter­na­tionale avec ses finance­ments dans la source d’én­ergie la plus pol­lu­ante ». Beau­coup de ces promess­es restent toute­fois trop vagues. Et ce, d’au­tant plus que plusieurs pays du G7 ont déjà pris des engage­ments sim­i­laires sans jamais les respecter. Dans un impor­tant rap­port paru la semaine dernière, l’A­gence inter­na­tionale de l’én­ergie a estimé qu’il faudrait renon­cer à tout nou­veau pro­jet d’én­ergie fos­sile et — pas seule­ment au char­bon — pour respecter l’Ac­cord de Paris (Vert).