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Les éco-délégués, les nouvelles vigies de la planète dès l’école primaire

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Depuis la rentrée 2020, chaque classe de collège et lycée doit élire deux éco-délégué·es, en plus des traditionnels délégué·es de classe. À quoi servent-ils et quel en est l’intérêt pour les élèves ?

Vendredi 16 septembre, sous les ors de la République, en plein cœur de l’Assemblée nationale, Lucy Burel, 14 ans, tout juste entrée en troisième, recevait le prix de l’action éco-déléguée 2022 au nom du collège Émile Zola de Prahecq (Deux-Sèvres). Challenge anti-gaspi à la cantine, aménagement de parcelles en friche, boutique « écosolidaire » dans le foyer : les idées n’ont pas manqué pour transformer l’établissement.

D’abord expérimenté·es dans plusieurs académies, les éco-délégué·es sont devenu·es obligatoires depuis la rentrée 2020 dans toutes les classes de collège et de lycée, et recommandé·es dans les écoles primaires pour les CM1 et CM2. Elles et ils ont vocation à sensibiliser leurs camarades aux écogestes et à proposer des initiatives et des actions à mener dans toute l’école. Chaque établissement élit aussi des « super » éco-délégué·es, dont la principale mission consiste à « porter des projets pour améliorer la biodiversité, diminuer l’impact énergétique de l’établissement, promouvoir des gestes écoresponsables de l’ensemble de la communauté éducative, sensibiliser à la lutte contre le gaspillage alimentaire, promouvoir des actions », indique le ministère de l’Éducation nationale.

« Au début, je me suis inscrite parce qu’il y avait mes amis, raconte à Vert Lucy Burel. Mais après, j’ai vu des infos et des journaux et je me suis dit que si on ne commence pas maintenant, après, la biodiversité va se dégrader. Ça permet de faire du travail d’équipe, de faire se rapprocher tous les élèves », abonde la collégienne. Cette année, l’une de ses camarades a lancé l’idée de travailler sur les économies d’énergie au collège. Vaste chantier.

Ne les laissons pas détruire le réel !

En 2025, on a eu droit à un président américain qui a fait entrer son pays dans un monde parallèle, des élus qui méprisent la vérité, des médias qui nient la science, et des IA qui sont devenues des machines à désinformer.

C’est un danger vital pour nos démocraties, pour le climat, et pour nous, et on ne peut pas laisser faire ça.

Avec notre projet Chaleurs actuelles, on veut permettre à tout le monde d’avoir les bons outils pour ne pas se laisser piéger, détecter les fake news, et savoir comment agir.

En 2026, alors que de grandes élections approchent, on a besoin d’aller beaucoup plus vite et plus loin avec vous.

Ensemble, on va apprendre à repérer les techniques des climatosceptiques, détecter les fausses vidéos qui pullulent sur nos réseaux et rencontrer celles et ceux qui se mobilisent.

👉 Si vous le pouvez, faites un don à Vert, et recevez nos chouettes contreparties (posters, sticker...). Ensemble sauvons le réel !