La poubelle des initiatives. Des étudiant•es lancent une étude participative pour faire avancer la « compostologie », ou science du compostage.
Mémé savait s’en occuper comme personne, mais ses savoirs sont tombés en désuétude. La pratique du compostage, qui consiste à transformer pelures de légumes et autres coquilles d’oeuf en engrais, connaît une seconde jeunesse.
Etudiant•es en master 2 Écosystèmes et Anthropisation à l’université Paul Sabatier de Toulouse, Clara, Charlotte, Meïssa et Thibault se sont mis•es en tête d’étudier la vitesse de décomposition de certains déchets organiques en fonction de divers facteurs environnementaux. Leur question : l’eau et le marc de café peuvent-ils accélérer le compostage ?
Pour y répondre, elles et il ont lancé une étude collaborative à laquelle tout le monde est invité à participer. De la terre, des épluchures, du marc de café, des bas en nylon… Le protocole est décrit sur le site créé pour l’occasion. Les personnes qui veulent s’inscrire doivent le faire avant le 15 novembre. L’expérience durera au moins un mois.
A l’heure où le monde tente de réduire ses rebuts, le compostage devient un sujet majeur. En France, les « déchets putrescibles » constituent un tiers de ce que l’on met dans la poubelle d’ordures, d’après l’Agence de la transition écologique (Ademe). D’ici à la fin 2023, toutes les villes européennes devront proposer une solution de tri des biodéchets – ou compostage – à leurs habitant•es.