En ville, mettre les bons arbres aux bons endroits

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Du beau bouleau. Les ser­vices de la ville et de la métro­pole de Metz ont étudié les pro­priétés de plus de 80 espèces d’ar­bres pour choisir lesquels planter en fonc­tion des besoins de chaque lieu.

Les munic­i­pal­ités français­es se sont récem­ment lancées dans une course à l’échalote pour planter un max­i­mum d’ar­bres sur leur ban com­mu­nal. Ils gar­dent la fraîcheur, améliorent la qual­ité de l’air, héber­gent d’autres espèces, et absorbent du CO2 ; si les arbres ont toutes les qual­ités, cha­cun a ses par­tic­u­lar­ités. 

Quel sera la meilleure essence pour réduire la pol­lu­tion aux abor­ds d’une école ? Ou pour rafraîchir une placette pen­dant les canicules ? Autant de ques­tions aux­quelles tente de répon­dre l’é­tude Sésame (« ser­vices écosys­témiques ren­dus par les arbres, mod­ulés selon l’essence ») lancée en 2017 par la Ville et la Métro­pole de Metz, en parte­nar­i­at avec le Cere­ma Est (Cen­tre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobil­ité et l’aménagement), racon­te le Monde

Le Cere­ma a passé en revue 85 espèces d’ar­bres © Cere­ma

Régu­la­tion du cli­mat, amélio­ra­tion du paysage, con­traintes physiques, poten­tiel allergène, résis­tance à la chaleur… 85 arbres ont ain­si été passés en revue, par le Cere­ma. Les con­clu­sions fig­urent dans une série de fich­es acces­si­bles au pub­lic, comme aux ser­vices d’autres munic­i­pal­ités. 

Fin novem­bre, de pre­miers arbres ont été plan­tés à Metz en ten­ant compte de ces don­nées. D’i­ci deux ans, indique au Monde Luc Chré­tien, chef de la divi­sion bio­di­ver­sité au Cere­ma Est, 250 à 300 espèces auront été étudiées, et un site web dédié devrait voir le jour. A lire dans le Monde (abon­nés).