2020 est l’année la plus chaude jamais mesurée sur Terre, d’après Copernicus

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C’est (méga) chaud. L’an­née 2020 est la plus tor­ride jamais mesurée en France, en Europe et sur Terre, d’après Coper­ni­cus. 

Ain­si, 2020 rejoint 2016 sur la plus haute marche du podi­um, comme le révèle le pro­gramme européen de sur­veil­lance de la planète dans son dernier bul­letin. Mais il existe une dif­férence notable entre les deux années : en 2016, les tem­péra­tures avaient été « dopées » par El Niño – un phénomène météorologique qui survient de manière irrégulière, expliqué ici par Météo-France. Rien de tel en 2020 pour expli­quer l’en­vol du mer­cure. 

Incendies-record en Aus­tralie ou au Brésil, canicules en Sibérie, sécher­ess­es en France et ailleurs ; cette année a été mar­quée par une mul­ti­pli­ca­tion de phénomènes hors-norme. Les tem­péra­tures à la sur­face du globe se sont élevées à 1,25°C au-dessus de la moyenne de l’ère préin­dus­trielle (années 1850).

Ecart entre la tem­péra­ture moyenne de 2020 et celle de la péri­ode de 1981–2010. © Coper­ni­cus

L’Eu­rope a par­ti­c­ulière­ment souf­fert de la chaleur, puisque la tem­péra­ture y a atteint 2,2°C de plus qu’au milieu du 19è siè­cle. En France, comme Vert l’avait racon­té, le précé­dent record de 2014 a égale­ment été bat­tu. L’ob­jec­tif affiché par les pays sig­nataires de l’Ac­cord de Paris, visant à con­tenir la hausse des tem­péra­tures à moins de 1,5°C, paraît désor­mais par­faite­ment illu­soire.

Jeu­di 14 jan­vi­er, l’Or­gan­i­sa­tion météorologique mon­di­ale (OMM) doit présen­ter un bilan plus détail­lé encore, qui per­me­t­tra peut-être de départager 2016 et 2020.