
Des centrales à charbon fermées, des milliers de vies sauvées
En décidant de fermer plus de 300 centrales à charbon, les Etats-Unis ont sauvé la vie de plus de 26 000 de leurs citoyens. C'est ce qui ressort d'une étude menée par des chercheurs de l'Université de Californie, publiée lundi 6 janvier dans la revue Nature sustainability.
Entre 2005 et 2016, 334 centrales produisant de l'électricité à partir de charbon ont ainsi été arrêtées. Dans le même temps, plus de 600 centrales au gaz ont été mises en route. Sur la période, les niveaux de dioxyde d'azote (NO2) et de dioxyde de soufre (SO2), qui génèrent irritations et maladies respiratoires, ont chuté. 26 610 vies auraient ainsi été épargnées.
Ce chiffre est une estimation à prendre avec précaution. Pour autant, ce qui est certain, selon Jennifer Burney, autrice de l'étude citée par le Guardian: « Lorsque l'on ferme des centrales à charbon, on voit le nombre de morts décroître. C'est quelque chose de tangible ».
Ces fermetures ont par ailleurs permis d'éviter l'émission de 300 millions de tonnes de CO2, soit les deux-tiers de la production annuelle de la France.

Préservation de la biodiversité : les chasseurs jouent les francs-tireurs
Permettre aux chasseurs français de chasser sans mettre davantage en danger certaines espèces : c'est le délicat équilibre qui doit être trouvé dans le cadre de la « gestion adaptative » de la chasse.
L'objectif est d'ajuster finement le nombre d'individus que l'on peut « prélever » chaque année en fonction de l'état de conservation de chaque espèce dont la chasse est autorisée. Un Comité d’experts sur la gestion adaptative (CEGA), a été nommé durant l'été 2019. Son rôle est d'aiguiller, données scientifiques à l'appui, le ministère de l'écologie pour que celui-ci fixe correctement les quotas annuels de chasse. Parmi les membres du CEGA, six chercheurs, deux spécialistes de la Ligue de protection des oiseaux, et six personnes nommées par la Fédération nationale des chasseurs.
Comme le raconte le Monde, ces derniers multiplient les esclandres et coups d'éclat depuis cet été. Ils font fi des arguments scientifiques, contournent le CEGA pour envoyer leurs propres avis au ministère... Et ils obtiennent des résultats : cette saison, les chasseurs peuvent ainsi tuer 6 000 courlis quand le CEGA recommande de ne plus chasser cet oiseau. A lire dans le Monde (abonnés).
Les fumées australiennes ont atteint l'Amérique du Sud
De vastes nuages de fumées, produits par les incendies qui continuent de consumer l'Australie, ont atteint le Chili et l'Argentine après avoir traversé l'océan Pacifique. C'est ce qu'ont annoncé, lundi 6 janvier, les services météorologiques de ces deux pays, comme l'a rapporté l'AFP.
Les nuages se situent à 6 000 mètres d'altitude. Apparemment inoffensifs, ils ont teinté le ciel de tons orangés au moment du coucher de soleil. C'est ce que l'on peut voir dans plusieurs clichés relayés sur Twitter par l'agence météorologique argentine SMN.
L'Australie est dans le futur
L'enfer qu'est en train de vivre l'Australie sera peut-être la norme demain. « Australie : vous venez de faire l'expérience du futur », a tweeté lundi Ed Hawkins, climatologue à l'université de Reading, au Royaume-Uni. Sous ce message aux accents prophétiques, un graphique. Celui des températures moyennes que le pays connaît en décembre depuis 1910.
Comme on peut le voir, le mois de décembre 2019 correspond en réalité à ce qui sera la norme dans un monde réchauffé de plus de 2,5°C par rapport à l'ère préindustrielle. Pour l'heure, la surface de la planète s'est déjà réchauffée d'environ 1°C. Mais cette hausse n'est pas équitablement répartie selon les endroits du globe. Toutes ces données sont disponibles sur le site du Bureau de météorologie australien.

Le pétrole, de moins en moins glamour pour les banquiers
Les investisseurs seraient-ils en train de lâcher les pétroliers ? Il y a fort à parier qu'avec le réchauffement climatique en cours, les producteurs de pétrole devront finir par laisser certaines de leur réserves dans le sol. Or, ces réserves constituent autant de futurs « actifs échoués », perdus, nous explique Alternatives économiques. Et les investisseurs n'aiment pas perdre leurs actifs.
D'après une étude du National bureau of economic research, citée par le mensuel, les financiers n'ont pas encore tourné le dos aux plus grandes compagnies pétrolières, ces dernières années. Cependant, depuis l'Accord de Paris, en 2015, ils semblent désormais bouder celles qui investissent en ce moment pour constituer de nouvelles réserves. Considérant que ces réserves n'ont que peu de chances d'être un jour utilisées. La bulle pétrolière finira bien par exploser, s'enthousiasme Alternatives économiques. Il y aurait en effet de quoi se réjouir.

Une forêt comestible contre le réchauffement climatique
Voilà qui est aussi festif qu'une maison en pain d'épices. En Haute-Loire, un frère et une sœur se sont mis en tête de faire pousser une forêt comestible. Associant de nombreuses espèces de plantes qui se rendront des services mutuels, celle-ci promet d'être plus autonome qu'un verger. A terme, 85% de la forêt sera comestible. Le reste sera utilisé à des fins médicinales.
Chloé et Simon Tarabon, à l'origine du projet, veulent anticiper les effets du réchauffement climatique. Kiwi, nèfles, baies de Goji : ils prévoient de planter des fruits et légumes plus exotiques et mieux adaptés à de plus fortes températures que ceux qui poussent actuellement dans la région. A lire dans le Parisien.

Barcelone se dote d'une zone à faibles émissions
Afin de lutter contre la pollution automobile, un nombre croissant de métropoles européennes met en place des zones à faibles émissions. Depuis le 2 janvier 2020, Barcelone s'est dotée de sa propre ZFE.
Ce dispositif vise à interdire de plus ou moins larges secteurs des agglomérations aux véhicules les plus anciens. Ceux-ci sont souvent les plus polluants. A Barcelone, désormais, les automobiles roulant au diesel immatriculées avant 2005 et les essences avant 2000 ne pourront plus rouler en semaine de 7 à 20h. Des exceptions sont toutefois prévues quelques jours par an.
50 000 véhicules devraient être concernés. Comme le rapporte 20 Minutes, la municipalité espère ainsi faire baisser de 15% les émissions de dioxyde d'azote (NO2), responsables, entre autres, de maladies respiratoires. En 2021, les camionnettes, camions et bus seront également concernés.

Ils ont tout quitté pour se convertir à l'éco-cooning
Afin de vivre en accord avec leurs valeurs, Bertrand et Pauline ont quitté Paris pour s'installer à la campagne, habiter une éco-cabane et pratiquer l'éco-cooning. Un savoureux pastiche issu de Broute, la mini-série humoristique de Bertrand Usclat produite par Canal +.