Ce qui est mauvais pour le climat, l’est souvent aussi pour la santé. C’est du moins l’avis du UK Health Alliance on Climate Change (« alliance britannique pour la santé et le changement climatique »), qui rassemble dix collèges royaux de médecine, la British medical association et la revue The Lancet.
Dans un rapport publié mercredi, ces spécialistes jugent que la crise climatique ne sera pas résolue sans mesures visant à réduire la consommation d’aliments les plus émetteurs de CO2, tels que les produits laitiers ou la viande. Produits dont la surconsommation occasionne de nombreux problèmes de santé.
Parmi leurs recommandations : l’instauration d’une taxe carbone sur la nourriture d’ici 2025 si des mesures ne sont pas rapidement prises par les industriels, la fin des offres façon « un acheté, un offert » pour les aliments visés, une campagne publique d’information sur l’alimentation qui inclurait des messages sur le climat, un étiquetage révélant l’impact environnemental des produits, la dépense de deux milliards de livres (2,2 Mds€) par an pour améliorer la qualité des menus proposés dans les cantines des écoles, hôpitaux, maisons de retraite et prisons.
Comme Vert l’avait détaillé, le bilan carbone de la viande et des produits laitiers est sans commune mesure avec celui des produits d’origine végétale. Plus d’informations dans le Guardian (en anglais).