Quatre espèces de thons requinquées par les quotas

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Les thons ont la pêche. Qua­tre espèces de thons pêchés com­mer­ciale­ment sont « en bonne voie de rétab­lisse­ment » grâce à l’application de quo­tas de pêche régionaux appliqués depuis une décen­nie

C’est ce qu’a révélé l’ac­tu­al­i­sa­tion de la « liste rouge » des espèces men­acées faite par l’UICN à l’oc­ca­sion du con­grès mon­di­al à Mar­seille. Une lutte plus effi­cace con­tre la pêche illé­gale mise en place par cer­tains pays a aus­si con­tribué à aider ces espèces à se relever (UICN).

Les espèces con­cernées sont le thon rouge de l’Atlantique (passé de la caté­gorie « en dan­ger » à « préoc­cu­pa­tion mineure »), le thon rouge du Sud (passé de « en dan­ger cri­tique » à « en dan­ger »), le thon blanc et le thon alba­core (passés de « qua­si men­acés » à « préoc­cu­pa­tions mineures »). Une « preuve que les approches de pêche durable fonc­tion­nent, avec d’énormes avan­tages à long terme pour les moyens de sub­sis­tance et la bio­di­ver­sité », a déclaré Bruce B. Col­lette, prési­dent du groupe de spé­cial­istes des thons et espadons à l’UICN. L’in­stau­ra­tion depuis 2007 de quo­tas divisant par qua­tre le nom­bre de cap­tures pos­si­bles de thon rouge au niveau mon­di­al a donc eu des réper­cus­sions pos­i­tives (AFP).

Un thon jaune (ou Alba­core) © Mar­tin Gil Gal­lo

Mal­gré cette bonne nou­velle, l’UICN alerte sur les « pres­sions crois­santes » qui pèsent sur l’ensem­ble de la vie marine et sur le fait que « de nom­breux stocks régionaux de thon restent grave­ment appau­vris ». La plus petite pop­u­la­tion autochtone du thon rouge dans l’Atlantique, qui nage dans le golfe du Mex­ique, a par exem­ple dimin­ué de plus de moitié au cours des qua­tre dernières décen­nies.

A l’occasion de notre semaine du vivant, retrou­vez chaque jour le por­trait d’une espèce men­acée, qui racon­te cer­tains des boule­verse­ments en cours.