Le docu : Comme un requin (de la finance) dans l’eau

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Après l’or noir, l’or bleu ? La pop­u­la­tion mon­di­ale aug­mente et les ressources en eau se raré­fient : une cat­a­stro­phe pour le plus grand nom­bre mais une aubaine pour les marchés financiers. L’éd­i­fi­ant doc­u­men­taire Main basse sur l’eau racon­te com­ment, petit à petit et pays par pays, la finance con­fisque l’eau. Arguant d’un hal­lu­ci­nant pré­texte écologique : si elle coûte cher, les gens arrêteront de la gaspiller, pas vrai ?

Cette croy­ance que le marché peut, mieux que les États, réguler l’usage de l’eau pousse même cer­taines organ­i­sa­tions écol­o­gistes à souscrire à la marchan­di­s­a­tion du bien le plus pré­cieux. Heureuse­ment, de nombreux•ses citoyen•ne•s refusent de se laiss­er faire, prenant la rue et les insti­tu­tions inter­na­tionales.

Main basse sur l’eau (2019), Jérôme Fri­tel, dif­fusé sur Arte. 

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