La transition va bon train. Mardi, le réseau SNCF Gares et connexions a annoncé un plan de grande ampleur pour équiper des milliers de gares de panneaux photovoltaïques à horizon 2030.
1,1 million de mètres carrés de panneaux solaires dans les gares d’ici 2030 ; voilà l’objectif affiché par le gestionnaire des installations ferroviaires françaises, qui a lancé mardi un « appel à manifestation d’intérêt » (AMI) pour trouver un partenaire industriel chargé de déployer les équipements photovoltaïques. La capacité électrique installée pourrait ainsi atteindre 150 à 200 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation électrique de près de 150 000 personnes.
Le gestionnaire des gares compte s’appuyer sur ses larges propriétés foncières : parkings, quais, toitures des halles de voyageur·ses et des bâtiments de l’entreprise, friches ferroviaires, etc. Début 2024, SNCF Gares et connexions prévoit déjà de mettre en service 190 000 mètres carrés d’ombrières photovoltaïques sur les parkings de 156 gares, soit 25 à 30 mégawatts de puissance électrique. La première partie du plan pourrait aussi inclure quatre grandes halles voyageur·ses.
L’électricité produite devrait être vendue au réseau public de distribution d’électricité et « participer au verdissement du mix énergétique national », énonce le gestionnaire des gares. Cette production doit contribuer à réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre de SNCF Gares et connexions d’ici 2030 (par rapport à 2019). À terme, l’électricité générée sur ses propriétés foncières par des sources renouvelables devra couvrir la totalité de sa consommation.
Ce projet photovoltaïque s’inscrit dans un vaste plan de transition écologique des quelque 3 000 gares françaises. « Portes d’entrée des mobilités durables, les gares doivent donner envie de prendre le train et être exemplaires en termes de standards environnementaux », justifie SNCF Gares et connexions.