La quotidienne

Singe Valentin

Chères toutes et chers tous,

🔥 À laquelle de ces deux questions voulez-vous que nous répondions la semaine prochaine ?


Sortez votre plus beau ramage pour rendre à votre aimé·e un bel hommage.


Saint-Valentin : les plus belles parades nuptiales des animaux

Les fleurs du mâle. Danse, dessin, exploits en tout genre… Les animaux sont aussi prêts à tout pour séduire leur partenaire. En ce jour de Saint-Valentin, c’est le moment de trouver comment lui dire «je t’aime» de la plus originale des manières.
 

L’araignée-paon : bras en l’air tel un DJ

Le mâle de cette espèce australienne a un abdomen aux couleurs des plus vives. Lorsqu’il veut séduire sa partenaire, il opte pour une chorégraphie impressionnante au cours de laquelle il lève deux de ses pattes et son abdomen. Ce paon à huit pattes a intérêt à être dans le rythme et ne pas louper sa chance : son crush ne s’accouplera qu’une fois dans sa vie.

© Jurgen Otto / Wikipedia

Le fou à pieds bleus : il ne porte pas ce nom pour rien

Les pieds bleus sont la meilleure arme de séduction de cet oiseau. Lors de sa parade nuptiale, le mâle les montre ostensiblement à la femelle. Leur couleur dépend de son régime alimentaire. Plus il est en bonne santé, plus le bleu est intense et plus il aura de chances de trouver l’âme sœur.

© Bernard Gagnon / Wikimedia

Poisson-globe : dessine-moi un coquillage

Pour séduire sa future conquête, cet artiste de douze petits centimètres dessine une œuvre grandiose de deux mètres de diamètre. Une semaine de travail intensif, qu’il réalise avec ses nageoires pour seul outil. Sa création se doit d’être impressionnante car, après l’avoir visitée, sa potentielle partenaire décidera si elle souhaite pondre ses œufs - dans le centre de la mosaïque - qui seront fécondés par le mâle.

© Capture d’écran vidéo Youtube / Zapping sauvage, France 2

Le Tétras des Armoises : montrer sa puissance

Dans une arène commune, les tétras mâles doivent montrer leurs compétences à une femelle. Arborant un air hautain, ils affichent leur queue en éventail. Ils gonflent leurs sacs vocaux tels des ballons de baudruche pour produire des sons graves.

© Bob Wick, BLM / Wikimedia

👉 Cliquez ici pour découvrir toutes ces parades amoureuses en vidéo dans la version intégrale de cet article concocté par Juliette Mullineaux.

· Mardi, les agriculteur·ices ont annoncé maintenir la pression sur le gouvernement, après un entretien entre le Premier ministre et les Jeunes Agriculteurs et la FNSEA. Leurs deux responsables, Arnaud Gaillot et Arnaud Rousseau, demandent une mise en place de mesures concrètes sur la simplification des normes au moment du Salon de l’agriculture, dans dix jours. - Libération (AFP)

· Mardi encore, le Conseil d’État a ordonné à l’Arcom de mieux contrôler le pluralisme de la chaîne de télévisions CNews. Initialement saisi par Reporters sans frontières, le régulateur des médias devra examiner le respect du pluralisme parmi les invité·es politiques, mais aussi parmi les animateur·ices et chroniqueur·ses. - Le Monde (abonné·es)

· 20% des poissons débarqués en France en 2022 étaient issus de la surpêche, a dévoilé l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) dans son bilan annuel publié mardi. 56% des 347 000 tonnes de poissons pêchés au cours de l’année provenaient de populations exploitées durablement, soit une légère progression par rapport à 2021 (54%). - Libération (AFP)

· De nombreux émulsifiants - des additifs très courants qui stabilisent les goûts et textures des aliments - sont associés à des risques accrus de cancer, a révélé une étude française menée sur plus de 90 000 personnes et publiée mardi dans la revue Plos medicine. Un apport plus élevé de E471, consommé quotidiennement par huit participant·es sur dix dans des desserts, viennoiseries et autres crèmes glacées, augmente le risque de cancers de 15%. - Le Monde (abonné·es)

Des ouvrières kenyanes chargées du tri des fleur en fonction de la taille des tiges. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. © Bernard Calas / The Conversation

As de pique. Difficile d’échapper à son rouge ardent et à ses épines ce mercredi ! Fleur de la fête des amoureux, la rose s’écoule par millions pour la Saint-Valentin. Sur ce marché florissant, deux pays sont incontournables : le Kenya, en Afrique de l’Est, d’où provient la majorité des roses offertes ce 14 février. Et les Pays-Bas, qui abritent la coopérative FloraHolland, la plus grande plate-forme logistique de végétaux du monde. Dans le média The Conversation, le géographe Bernard Calas de l’Université Bordeaux Montaigne analyse les ressorts de ce commerce globalisé. Au Kenya, «les exportations des roses contribuent de manière décisive à la balance commerciale du pays» (à hauteur de 700 millions de dollars), détaille l’expert, et font vivre deux millions de personnes.

«Born in PPM», leur déclic écolo sur papier photo

Ils ont eu le déclic. Dans une série de portraits en noir et blanc intitulée «Born in… PPM», la photographe Mary-Lou Mauricio capture les émotions-caléidoscope nées de la prise de conscience du dérèglement climatique.

Un portrait noir et blanc en plan américain, coupé à mi-cuisse ; un nombre et un sigle «PPM» marqués au feutre sur la peau ; un regard déterminé, triste ou fuyant face à l’objectif : sur les réseaux sociaux, la série imaginée par Mary-Lou Mauricio a de l’éclat.

Après un burnout, cette ancienne cadre du luxe de 42 ans se forme comme photographe professionnelle à l’école des Gobelins puis comme photojournaliste. Avec une obsession : comment visualiser le carbone?

Fin 2022, en amont du sommet international de la COP27 sur le climat en Egypte, elle imagine un projet artistique pour représenter le réchauffement. Ce sera «Born in… PPM». Les Parties par millions (PPM) sont l’indice de mesure de la concentration en gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

© Born in PPM

Les personnes photographiées suivent aussi un atelier sur l’impact des activités humaines sur la planète. «On mêle données scientifiques et ressenti personnel et on pousse les gens à prendre parti sur ce qu’ils veulent dire avec la photo», détaille la photographe.

Le chef Kayapo Roani, l’éthologue Jane Goodall et une foule d’entrepreneur·ses, militant·es et anonymes se sont pressé·es dans son studio. Au total, plus de 2 500 clichés ont été réalisés.

Et pour la suite ? Mary-Lou Mauricio songe à internationaliser le projet, monter une exposition participative ou encore publier un livre. Les projets foisonnent à mesure que les PPM toujours s’envolent.

Juliette Quef

Au Nikon Film Festival, une flambée de micro-films

Ouvrir le feu. Pour sa 14ème édition, le Nikon Film Festival, qui soutient la création et la diffusion de courts-métrages, a choisi le thème du feu. Des milliers de candidat·es ont posté leurs propositions sur la plateforme du festival ; les votes sont ouverts au public jusqu’au 10 avril prochain. Parmi les créations, Vert a sélectionné celle d’Anne Loriot, «Sois forte et tais-toi», sur le réchauffement climatique.

Le court-métrage «Sois forte et tais-toi». © Nikon Film Festival

+ Alexandre Carré, Loup Espargilière, Jennifer Gallé, Justine Prados et Juliette Quef ont contribué à ce numéro.