L’écologie contre les pandémies


Un numéro où l'on verra que toutes les dernières pandémies ont une origine commune : la destruction de la nature par les humains.

Municipales : une poussée écologiste pour rien ? 

Un coup pour rien ? Les listes écologistes ont réalisé de fortes poussées dans les grandes villes françaises lors du premier tour des élections municipales, qui s'est tenu ce dimanche. Mais ces bons résultats pourraient être remis en cause alors que plane la menace d'une annulation du scrutin.

À Lyon, Grégory Doucet arrive en tête du premier tour, très loin devant les Républicains ou la liste de la République en marche soutenue par le maire Gérard Collomb. À Strasbourg, Jeanne Barseghian obtient également une avance très confortable et semble bien placée pour l'emporter lors d'un hypothétique second tour. Les listes écologistes sont également en pôle position dans les villes de Tours, Besançon, ainsi qu'à Grenoble : Eric Piolle, seul maire vert sortant d’une grande ville est passé à deux doigts d’être réélu au premier tour.

À Bordeaux, Pierre Hurmic est quasiment à égalité avec le candidat de la majorité sortante, Nicolas Florian. À Rennes, Lille et Nantes, les listes écologistes ont de quoi nouer des alliances avec les candidates socialistes arrivées en tête.

Hélas, ce qui apparaît comme la confirmation d'une tendance initiée par le bon score de la liste Europe Écologie-Les Verts en 2019, pourrait s'avérer n'être qu'un coup d'épée dans l'eau. L'abstention historique (autour de 55%) qui a marqué ce premier tour et l'incertitude quant à la réponse sanitaire à apporter au développement de l'épidémie rendent de plus en plus improbable l'organisation d'un second tour le weekend prochain. Ce qui pourrait, en retour, entraîner l'annulation du premier tour et la nécessité de recommencer le processus électoral. À lire dans le Monde.

24h de garde à vue pour des chercheurs et cadres d'ONG

Malgré l'annulation de nombreux événements organisés dans le cadre de ce weekend de mobilisation pour le climat, des dizaines de militants s'étaient donné rendez-vous devant l'Elysée, vendredi 13 mars, pour dresser le « vrai bilan » d'Emmanuel Macron.

© ANV-COP21

Ce matin-là, des universitaires et responsables associatifs se sont relayés au micro pour mettre la pression sur le président à l'approche des élections municipales et le rappeler à l'urgence sociale, sanitaire ou climatique. En toile de fond, des membres d'ANV-COP21 ont brandi certains des 148 portraits du président chipés dans autant de mairies françaises. 

Les prises de paroles ont été entravées par les forces de l'ordre qui ont procédé, à plusieurs moment de la journée, à des arrestations. 12 protestataires ont été emmenés dans plusieurs commissariats de Paris pour y être gardé•e•s à vue pendant 24h.

Parmi les personnes interpellées : Milan Bouchet-Valat, Kevin Jean et Jérôme Guilet, trois chercheurs signataires de la tribune des 1000 scientifiques pour la désobéissance civile ; Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac ; Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre France ou encore, Priscillia Ludosky,figure des Gilets Jaunes. Les personnes gardées à vue ont finalement été relâchées sans qu'aucune charge ne soit retenue à leur encontre. A lire dans Reporterre.

L’écologie, antidote aux pandémies 

Le point commun entre Ebola, le Sida et le Covid-19 ? La majorité des bactéries et virus apparus ces dernières décennies proviennent d'animaux sauvages

En différents endroits du monde, la destruction des habitats naturels de la faune et de la flore, engendrée par la déforestation, l'urbanisation et l'industrialisation, a permis aux microbes d'arriver plus rapidement jusqu'à nous. Aussi, le seul remède à la multiplication des pandémies, pour la journaliste Sonia Shah, c'est l'écologie. Un point de vue passionnant (et très documenté) à lire dans le Monde diplomatique (abonnés).

Une carte du monde du réchauffement futur

Même pour les personnes les plus avisées, la crise climatique peut paraître encore un peu lointaine et incertaine. Créée par le site Carbon Brief, une carte du monde permet de visualiser l'ampleur du réchauffement partout à travers le globe.

© Carbon Brief

Quelques explications s'imposent. Un premier graphique montre l'historique de l'évolution des températures dans la zone. En blanc, les températures relevées. En rouge, la tendance. 

Le deuxième graphique est un tantinet plus compliqué à déchiffrer. Quatre courbes y sont dessinées. Celles-ci représentent les différents scénarios envisagés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Dans le cas le plus optimiste (RCP 2.6), les Etats ont pris la mesure de la crise et ont engagé des réductions drastiques de leurs émissions de gaz à effet de serre. Dans le pire scénario (RCP 8.5), tout a continué comme si de rien n'était.

© Carbon Brief

Les écarts à la température (ou « anomalies ») estimés par Carbon Brief sont basés sur la moyenne des températures relevées dans la période 1951-1980. Autrement dit, une anomalie de 5,42°C à Marseille en 2100, signifie qu'il devrait faire 5,42°C de plus cette année-là en moyenne que lors de la période 1951-1980. 

Cette étude colossale et la carte du monde sont à consulter sur le site de Carbon Brief (en anglais).

Elles et ils refusent de laisser béton

Lundi 17 février au petit matin, plusieurs centaines de militants d'Extinction Rebellion avaient envahi deux sites parisiens appartenant aux cimentiers Lafarge et Cemex. Le collectif Partager c'est sympa en était : le youtubeur et militant écologiste Vincent Verzat raconte cette occupation de l'intérieur et dit ses quatre vérités au béton.

© Partager c'est sympa