Le confinement réussi du jardinier gangsta de Los Angeles

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Avec son mantra « plant some shit » (plantez des trucs), il a sa solution à toutes les crises. Ron Finley, « jardinier gangster » de Los Angeles, vit un confinement plus enrichissant que la plupart de ses concitoyens

Tout a commencé en 2010, à South Central, quartier à forte majorité hispanique et afro-américaine et « désert alimentaire » où rien ne pousse, hormis les épiceries de quartier. « Lassé de devoir conduire 45 minutes pour trouver une pomme sans pesticides »comme il le raconte au Guardian, Ron Finley décide d’investir une platebande en face de sa maison pour y planter fruits et légumes. 

Ron Finley raconte son histoire dans une conférence TED de 2013 à regarder absolument (les sous-titres sont disponibles en français en cliquant sur l’icône en forme de rouage sous la vidéo) © TED

Aujourd’hui, Ron Finley se terre dans sa jungle à domicile de 250m2, véritable garde-manger vivant. Depuis le début du confinement à Los Angeles, il n’est sorti qu’une fois de chez lui et il se nourrit exclusivement des fruits de son labeur. « Jardiner, c’est la chose la plus thérapeutique et le meilleur acte de rébellion que l’on puisse faire. Il y a tellement de métaphores […] : on se cultive, on apprend à s’occuper de choses, on apprend que rien n’est instantané », explique-t-il au Guardian. 

C’est pourquoi, depuis 10 ans, Ron Finley fait pulluler les jardins partagés dans les terrains vagues de sa ville – il estime que Los Angeles compte près de 70 kilomètres carrés de friches. « Un jardin peut changer la vie des gens, empêcher la destruction d’une communauté », disait-il en 2015, dans le documentaire Can you dig this.

Selon lui, en ces temps de pandémie, les gouvernements devraient encourager les citoyens à devenir auto-suffisants.Au début, « les gens regardaient mon jardin, genre : “ton petit hobby”. Maintenant ils réalisent que ce n’est pas un putain de hobby, il s’agit de vie et de mort. C’est notre révolution ». A lire dans le Guardian (en anglais).

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