Chronique

« J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond » : les aventures d’un pionnier de l’écologie en BD

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Des vertes et des pas Muir. Dans cette bande dess­inée-épopée de Clé­ment Baloup, l’autodidacte de génie John Muir délaisse les inven­tions indus­trielles du 19ème siè­cle pour l’appel des grands espaces.

Élevé par un père pres­bytérien sévère dans une austère mai­son écos­saise, le jeune John Muir s’échappe dès que pos­si­ble en quête d’un ailleurs. Immi­gré avec sa famille aux États-Unis en 1849, il s’intéresse aux rouages des machines et devient inven­teur. Jusqu’à pren­dre con­science que la plus grande et la plus fasci­nante des mécaniques n’est autre que le vivant dans son ensem­ble. Devenu nat­u­ral­iste et vagabond, il tombe amoureux de la région de Yosémite. Mais com­ment pro­téger ce par­adis intact de l’exploitation indus­trielle humaine ? Il aura l’occasion de sen­si­bilis­er le prési­dent améri­cain lui-même, Théodore Roo­sevelt, au cours d’une folle ran­don­née de trois jours dans les mon­tagnes.

Inspirée du livre éponyme d’Alexis Jen­ni, cette BD trép­i­dante embar­que petit·es et grand·es aux côtés d’un per­son­nage sen­si­ble et rad­i­cale­ment libre dans un « vaste monde, plein de mer­veilles, où l’homme n’est qu’une petite chose, et cer­taine­ment pas l’épicentre ».

J’aurais pu devenir mil­lion­naire, j’ai choisi d’être vagabond, Clé­ment Baloup, Paulsen, octo­bre 2022, 21€