Chères toutes et chers tous,

⏰ C’est la rentrée ! Après deux mois au rythme estival de trois éditions par semaine, Vert retrouve son format habituel avec une infolettre quotidienne du lundi au vendredi pour tout savoir sur l’actualité de l’écologie.

Pour tous les étudiants qui ne mènent pas la vie de château, nous avons les bons plans qu’il faut. 

Nos bons plans pour une rentrée étudiante pas chère ET écolo

Scolaire du temps. Alors que le coût de la vie étudiante augmente selon le syndicat Unef de 482 euros en cette rentrée scolaire 2024-2025, Vert a compilé six astuces pour vous aider à vous nourrir, vous équiper, vous habiller et vous cultiver sans faire exploser ni le portefeuille, ni la planète.
 

Ce que votre ville et votre fac peuvent pour vous

Certaines villes et universités proposent des avantages à leurs étudiant·es en guise de bienvenue. À Angers, un chéquier doté de 300€ d'offres exclusives et de quelque 60 bons plans est offert aux post-bac pour les aider au quotidien.

Sur son site Lyoncampus.com, la ville de Lyon répertorie de son côté tous les bons plans étudiants. Du pass culture à l’épicerie gratuite et solidaire L3DD, tout est réuni pour aider celles et ceux qui en ont le plus besoin.

Se meubler pas cher

Toujours selon l’Unef, les loyers ont continué d’augmenter ces derniers mois dans les résidences universitaires du Crous (+3,5 %) et hors résidences Crous (+1,08 %). La location et l’aménagement d’un logement représentent un poste de dépenses très lourd pour les étudiant·es. Le choix le plus écolo et économe pour se meubler : se tourner vers les magasins et associations de revente d’objets d’occasion – Emmaüs, Envie, etc. Par exemple, du 13 août au 12 octobre 2024, tous les magasins Emmaüs de Toulouse proposent une réduction de 30% aux étudiant·es sur les meubles, livres, l’électroménager… sur présentation de la carte étudiante (ou certificat d’inscription) et d’une pièce d’identité.

Du côté de Lille, une grande braderie se tiendra le 12 septembre prochain sur le campus de la cité scientifique de l’université. Elle est organisée par l’association d’économie circulaire Campus Market et l’entreprise d’insertion dans le monde du travail Vitamine T. De nombreux meubles à prix solidaires seront disponibles. La semaine suivante, les 19 et 20 septembre, une grande friperie, ainsi qu’une vente de vélos d’occasions et de plantes, seront proposées aux étudiant·es sur le campus de l’Université catholique de Lille.

👉 Fournitures scolaires, repas, transports et fringues… Cliquez ici pour découvrir la suite de nos bons plans, compilés par Alexandre Carré. 

· L’abattage des arbres sur le tracé de la future autoroute A69 entre Toulouse et Castres a repris dans la nuit de samedi à dimanche - les coupes pouvant légalement reprendre au 1er septembre. Une soixantaine de sujets ont été abattus lors de cette opération nocturne dans la zone de Saïx (Tarn), occasionnant des affrontements entre les gendarmes et des opposant·es au projet. 17 personnes ont été interpellées durant le week-end. - Sud-Ouest

· Samedi, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a affirmé que l’abaissement de la vitesse maximale sur le périphérique parisien – de 70 à 50 km/heure – entrerait en vigueur dès le mois d’octobre. «C'est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique», a souligné l’élue. - Ouest-France

· Le beluga Hvaldimir a été retrouvé mort samedi dans les eaux de Risavika, un port situé dans le sud-ouest de la Norvège. Repéré par des pêcheurs norvégiens en 2019, l’animal avait attiré l’attention des autorités du pays à cause du harnais qu’il portait autour de la tête et où était inscrit «Equipment Saint-Petersbourg». Espion pour le compte de Moscou ou animal échappé d’un zoo, Hvaldimir est parti sans révéler son secret. - Libération

On n’en sortira pas Ademe. Dans sa lettre-plafond adressée au ministère de l’Écologie (dont nous parlions dans l’édition de vendredi dernier), le premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a également demandé à Christophe Béchu de réduire de 35% le budget de l’Ademe (l’Agence de la transition écologique) qui passerait ainsi de 1,4 milliard en 2024 à 900 millions d’euros en 2025, a révélé le média Contexte vendredi. Le plus gros budget géré par cette agence aux nombreuses casquettes, c’est le fonds chaleur (800 millions d’euros) : il œuvre au développement de la production de chaleur et de froid renouvelables dans les entreprises et collectivités. L’Ademe s’occupe aussi du fonds économie circulaire et déchets (300 millions d’euros), de nombreux programmes en matière de recherche, de mobilités, de décharges, de sites pollués ; elle finance des projets pédagogiques, éducatifs ou créatifs ; bref, cette coupe claire dans ce que le gouvernement nomme lui-même «le bras armé de la transition écologique» aurait des conséquences en cascade dans une foule de secteurs.

«Convoi de l’eau»

Eau la main. Ce lundi matin, une délégation de membres des Soulèvements de la Terre et du collectif Bassines non merci a pris la route pour un convoi de l’eau qui ralliera le Marais poitevin, à l’ouest de la France, à Vicenza, non loin de Venise. Les participant·es devraient arriver en Italie ce week-end pour participer à un «camp climat» international organisé du 5 au 8 septembre - des moments de formations et de rencontres entre militant·es écologistes. Cette «traversée de luttes de l’eau» de 1300 kilomètres sera marquée par plusieurs arrêts stratégiques tout au long de la semaine : l’Auvergne où des habitant·es luttent contre les méga-bassines ; les alentours de Grenoble où la production de puces électroniques assèche et pollue les nappes phréatiques ; ou encore le chantier de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin. Par ce grand convoi, les activistes espèrent «alerter sur les enjeux d’accaparement et de pollution des eaux» et «construire un mouvement de défense de l’eau par-delà les frontières nationales».

«Est-ce que ça sert encore à quelque chose d’alerter les gens ?»

Et Dion s’y mettait enfin ? 50 ans que les informations sur la gravité de la situation sont connues ; 20 ans qu’il fait feu de tout bois pour alerter au sujet des crises écologiques, et pour quel résultat ? Dans le premier opus de sa nouvelle chronique hebdomadaire pour la Terre au carré, l’artiste et militant Cyril Dion partage un sentiment bien connu de toutes celles et tous ceux qui ont voué leur vie à la lutte écologiste. Tous les mercredis, sa chronique précèdera celle de Vert, alors restez branché·es sur France Inter de 14h à 15h !

+ Loup Espargilière, Jennifer Gallé et Justine Prados ont contribué à ce numéro.