Tristan Saramon - vert.eco

De mal en PIB. Les scé­nar­ios envis­agés par le GIEC pour main­tenir le réchauf­fe­ment sous 1,5°C font appel à des hypothès­es et des tech­nolo­gies incer­taines, et refusent tou­jours d’envisager la baisse du PIB, indique une nou­velle étude

Man­daté par les gou­verne­ments, le Groupe d’ex­perts inter­gou­verne­men­tal sur l’évo­lu­tion du cli­mat (GIEC) éla­bore des scé­nar­ios pour ten­ter de con­tenir le réchauf­fe­ment sous 1,5°C d’ici 2100. Il s’agit de l’objectif de l’accord de Paris, signé par la qua­si-total­ité des pays du globe en 2015. 

Selon une étude, pub­liée mer­cre­di dans Nature, les 222 tra­jec­toires envis­agées dans le dernier rap­port du GIEC (spé­cial 1,5°C) font sou­vent appel à des solu­tions tech­nologiques hasardeuses telles que la séques­tra­tion de car­bone (Vert), et mis­ent sur une crois­sance à marche for­cée des éner­gies renou­ve­lables. Surtout, elles n’envisagent aucune baisse du Pro­duit intérieur brut (PIB), et font le pari qu’il est pos­si­ble de sépar­er crois­sance économique et con­som­ma­tion d’énergie fos­sile. Ce que l’histoire n’a, pour l’heure, jamais mon­tré.